• Nous voici enfin en vacances, nous allons croquer la Big Apple pendant 1 semaine.

    Merry Xmas to you!

     


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  • La LSU (Lousiana State University, pour ceux qui ne suivent pas) est surtout connue pour son équipe de foot (de football américain, toujours peux ceux qui ne suivent pas). Après une saison 2003 mythique (ils ont été champions nationaux) qui a récompensé de très bons classements les années précéddentes, la LSU est restée une des équipe phare de la SEC (South Eastern Conference). Cette année, malgré une équipe très performante, le début de saison n'a pas été aussi réussi que prévu, avec 2 défaites à l'extérieur, sur erreur d'arbitrage m'ont dit les spécialistes ... Puis, que des victoires, sous la houlette de « golden arm » Jamarcus Russell, un des meilleurs quaterback (passeur) de la conférence. Mais, le titre serait difficile à obtenir, car certaines équipes n'ont aucune défaite au compteur. Le dernier match a domicile arrive. La LSU rencontre Ole Miss (Mississipi State), une vieille rivale (voir la fin de l'article) et un match a remporter coute que coute pour etre sur d'acceder à une phase finale dans une position intéressante.

    Nous nous sommes procuré des places : deux places dans la section étudiante, la mieux placée, près du terrain, juste à coté de la fanfare de la LSU (150 instruments) et des dancing girls, juste en face des cheerleaders, et surtout dans la zone la plus bruyante de la death valley (« la vallée de la mort »), le surnom du stade de la LSU. La section étudiante est connue ici pour faire tellement de bruit quand l'équipe adverse à la balle que le passeur ne peut pas crier à ses coéquipiers les phases de jeux. Les 91600 personnes se sont installées dans les tribunes (à titre de comparaison, le stade de France à Paris compte 80000 places, et ce n'est qu'un stade universitaire ici ...) et le rituel commence. La fanfare lance ses musiques rituelles, Mike le tigre fait le tour du stade dans sa cage-mobile et le stade commence à gronder quand les joueurs rentrent sur le terrain.

     A chaque phase d'attaque la fanfare entame une musique différente, immédiatement relayée par une petite danse des étudiants : a chaque musique correspond sa danse. La foule est bicolore : purple & gold. Les couleurs des Tigers de la LSU. On trouve de tous dans cette foule, un batman violet, un spiderman jaune, des étudiants peinturlurés etc. Les phases de défense sont plus triviales : le but est de faire le plus de bruit possible.

     

     

    Le scénario du match est parfait pour notre première visite de la death valley : Ole Miss a mené tout le match, comme surmotivé d'affronter son vieux rival qui lui a volé le titre de champion en 1959 (voir toujours plus bas la vidéo). Mais la LSU ne lâche pas et court derrière le score. 6 points à rattraper, juste un touchdown. Le temps s'égraine trop vite mais la LSU se rapproche du camp adverse. C'est la dernière possession de balle. LSU est sur la ligne des 10 yards de Ole Miss. Jamarcus Russell se saisit de la balle, les receveurs sont dans le camps d'Ole Miss, la balle part et ... touchdown ! Egalité. C'est la folie dans les tribunes, d'autant plus que la LSU peut encore valider la touchdown en tirant entre les poteaux (comme au rugby après un essai) et marquer LE point de la victoire. Le tireur s'élance et, comme si les dieux du foot avaient décider d'accorder un répit à Ole Miss, la balle est contrée ... les dernières secondes s'égrainent ... prolongations ! 

     

     

     

     

    Chaque équipe aura droit à une posséssion, donc 4 touches de balle en partant de la ligne des 20 yards. Le premier à marquer remporte le match et Ole Miss débute. La LSU prouve une fois de plus qu'elle est bien la meilleure défense de la conférence et bloque systématiquement tout, poussée par plus de 91000 personnes hurlant à l'unisson. Les tigers récupèrent la balle pour 4 touches. 1ere touche, la balle avance de quelques yards. 2eme et 3 eme touches, la défense d'Ole Miss réussit à contenir le pack des Tigers. 4eme touche. Plutot que de tenter le touchdown, le balle est passée en retrait, posée au sol et le tireur de la LSU shoote entre les poteaux. La balle passe. Les arbitres lèvent les bras. Le stade est debout. La LSU vient de gagner contre son éternel rival Ole Miss, et s'offre une place au Sugar Bowl pour les phases finales. Une vague jaune et violette envahie le gazon du stade. C'est l'euphorie. 

    Quelques minutes après, le calme est revenu et la fanfare entonne l'hymne de la LSU que chantent les personnes restées dans le stade, bras dessus - bras dessous. Une nuit magique que je ne suis pas prêt d'oublier.

    Je joins quelques photos pour essayer de vous faire partager ce moment assez incroyable du sport de mon université d'accueil. En conclusion, je ne résiste pas à l'envie de vous montrer une petite video faite par un fan, sur la rivalité LSU/Ole Miss, qui a débutée comme je vous l'ai dit par la victoire en 1959 de la LSU, après une course historique de Bill Cannon (qui débute la vidéo). La musique est celle de Callin  Baton Rouge (Garth Brooks), chantée par les fans en début de match, en honneur à cette victoire et à la ville de Baton Rouge qui héberge les Tigers. Savourez !  

     

     


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  • Avides de sensations fortes, nous avons avec un courage a toute épreuve entrepris il y a quelques semaines la traversée du Causeway du Lac Pontchartrain, le plus long pont du monde.

    Confortablement installes dans la voiture de Sandrine  et Tantely, nous voila partis pour    24 miles (environ 38 km) entoures a perte de vue par l’eau du lac.

    Ce pont impressionnant, pose sur 9000 piliers de béton,  relie la ville de Métairie au sud, a la commune de Mandeville au nord. C’est une des routes d’évacuation de la Nouvelle Orléans en cas d’ouragan et il est traversé quotidiennement par quelques 30000 vehicules.

     

     Apres environ 20 minutes de traversée, nous avons l’impression d’avoir change d’état tant le paysage est différent : les complexes d’appartements  se logent au milieu des pins, autour d’une petite marina, donnant a tout cela un air de village de vacances.

    L’expérience n’aurait pas été aussi concluante sans un détour par la Waffle house locale et une dégustation de gaufres et de hashbrown potatoes dans un décor  de road movie entourés d’américains friands de ce brunch dominical typique.

     

     


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  • On considère souvent depuis la France que les américains sont des billes en géographie, que sans parler de leur ignorance en matière de pays étrangers, ils ne savent même pas ou se situe leur capitale.

    Il y a peu, mes élèves, qui je vous le rappelle ne sont âgés que de 5 ou 6 ans, m'ont vraiment étonnée. Tous, sans exception, sont capables de situer la Louisiane sur un plan vierge des Etats-Unis. Demandez a un petit français de 5 ans de situer sa région ou son département, je ne suis pas certaine du résultat.

    Evidement ici, le sentiment d'appartenance a un état est très présent, beaucoup plus que chez nous (sans parler du sentiment d'appartenance nationale!) et se cultive des le plus jeune âge par l'apprentissage des divers symboles de l'état et du pays.

     Voici en  image l'un des 2 hymnes officiels de la Louisiana: "You are my sunshine". 


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  • Bon, cela fait bientôt 1 mois que nous n’avons rien écrit sur ce blog ! Ne croyez pas que c’est parce que rien ne se passe ici, au contraire.

    Pour preuve, voici quelques pages de Scrap qui iront dans un petit album spécial « balades entre amis ».

    Les Etats-Unis sont le pays du scrapbooking : on considère que les mormons sont a l’origine de ce loisir qui s’est répandu dans tous les Etats-Unis a la vitesse Grand V et a atteint l’Europe il y a quelques années. Autour de cette activité s’est développé tout un commerce spécialisé allant de la petite boutique en ligne au superstore en permanence en solde. Un matériel abondant est disponible et même si on peut se contenter du minimum il est très vite tentant d’investir dans tout un tas de gadgets : perforatrices, tampons, encres spéciales…

    Pour les non inities, une page de scrap se lit en général de gauche a droite, elle comporte un titre, des photos bien sur et ce qu’on appelle le « journaling » qui explique le lieu, l’événement représenté, la date…

    Voici un petit descriptif pour vous aider à décrypter ces quelques pages :

                -ce sont des doubles pages

              -elles mesurent 15 cm par 22 cm chacune

    -elles sont constituées de papiers unis et a motifs, mesurant a l’origine 30 cm par 30 cm .

    -j’y ai utilise des lettres autocollantes, des attaches parisiennes décorées, des boutons, de la couture, des fleurs perforées

    En bonne prof que je suis, je vous propose ce petit test : retrouver le titre de chacune de ces doubles pages et essayer de deviner combien de papiers differents ont ete necessaires a leur realisation.

     

     


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